Projet ACRE 2

 

Point d’Achoppement n° 5

 

 

 

 

 

Les problèmes liés au Partenariat HONGROIS

 

 

 

Les difficultés observées sur ce territoire sont différentes mais assez facilement identifiables. Cependant la responsabilité ne repose pas que sur le partenaire ; il revient au promoteur d’assumer la co-responsabilité du dysfonctionnement. Cette ville hongroise est entrée dans le partenariat par l’intermédiaire d’une experte en projets communautaires qui s’est positionnée pour le compte de la ville de Tatabanya… ultérieurement, des intérêts individuels n’auraient pas fonctionné et l’investissement dans le projet aura été moindre.

 

La ville de Tatabanya est « hors catégorie ». En effet, les préconisations de la phase 1 du projet ACRE stipulent que les villes impliquées, pour de bons résultats, ne peuvent pas être de grandes villes (max. 25 à 30 000 habitants)… or Tatabanya dépasse les 70 000 habitants (notre erreur a été de les accepter dans le partenariat ; ceci dit, c’était aussi un moyen de valider les préconisations).

 

Très vite, l’organisation territoriale pose problème du fait de la dimension de la ville ; des problèmes politiques pèsent sur les enjeux locaux (le signataire de la lettre d’intention est maire adjoint… il n’est pas décideur des moyens à affecter et des objectifs à atteindre). A l’occasion du séminaire qui se déroulera à Tatabanya, la réunion ne se tiendra non seulement pas dans les locaux de la ville (location d’une salle dans un hôtel de la ville) mais les partenaires ne rencontreront, à aucun moment que ce soit, un représentant officiel… ce qui n’est pas sans interroger les partenaires qui sont, pour la plupart, des acteurs territoriaux travaillant au sein des administrations locales partenaires du projet.

 

L’interlocuteur nommé, bien que volontaire, actif, entreprenant, est professionnellement jeune, très jeune, trop jeune ; il n’est pas investi d’un rôle parfaitement identifié, il n’est pas non plus en position d’impulser des politiques locales…