Une flopée de mots... pour quoi dire, pour quoi faire

EURO-CIDES/DOMINIQUE ANTONY/ AVRIL 2021 10 Alors, que n’avons-nous pas fait ? Vers qui nous tourner encore et encore ?... Nous avons questionné un magistrat en retraite longtemps Président d’un Tribunal pour Enfants d’importance, lequel évoque les trois options suivantes : ¹ La problématique n’intéresse pas nos interlocuteurs, ² Les interlocuteurs rencontrés, à compétences égales, ne sont pas autant baignés que nous dans la thématique, ³ Les interlocuteurs rencontrés ne voient pas comment mettre SERA Plus en œuvre. Si d’emblée nous n’avons pas retenu l’option n° 1 car ne correspondant pas aux retours des interlocuteurs rencontrés, toujours polis mais surtout professionnels lesquels n’auraient pas hésité à nous dire « NON » (cf. la rencontre au PNAT où il a pu nous être dit « très intéressant mais les 3 mois sont insuffisants), Si nous conservons comme possible l’option n° 2 si, par cas, nous n’avons parfois pas su cibler le juste niveau de contact (sans que cela n’obère en rien les compétences professionnelles des personnes rencontrées), Il reste l’option n°3 qui, elle, nous semble très probablement la plus juste en même temps qu’elle étaye aussi à ce qui a pu nous être dit par un interlocuteur de source parlementaire à savoir « l’Etat pourrait être intéressé à développer SERA Plus si cela ne lui coûtait rien ». Les ressources pédagogiques du programme de réconciliations SERA Plus ont été financées très majoritairement par les fonds de programmes européens, et des ressources humaines disponibles existent au sein de ministères concernés, reste alors la volonté de le mettre en œuvre mais, exception faite de la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, nos visites ont-elles été rapportées aux décideurs institutionnels lors de réunions de services ? Quelques exemples montrent que non. Rappelons une dernière fois qu’il s’agit de productions pédagogiques s’inscrivant sur une ligne européenne de « Soutien aux Réformes des politiques publiques » centralisée jusqu’à fin 2020 au niveau de la Commission européenne. Depuis le début de cette année, dans le cadre de la nouvelle programmation 2021-2027 du programme ERASMUS+, cette ligne intitulée « Soutien aux Réformes des politiques publiques » a été décentralisée au niveau des 33 états membres et associés (Royaume-Uni non inclus depuis le Brexit) pour être gérée dorénavant par chaque agence nationale ERASMUS+ ce qui ne peut qu’interroger quant aux contenus et aboutissements des projets qui leur seront soumis, à moins que ce ne soit le moyen de faire financer par les fonds européens des missions qui, pour la France, sont du seul ressort régalien ?

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